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Film gratuit !      Gratuit pour tous

Libre de toute exploitation, réalisé et interprété par 100 % de bénévoles, ce film se destine à une diffusion totalement libre.
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Il est conseillé de voir le film avant cette page !

À l'instar de la Tour Eiffel pour Paris, le jet d'eau est le symbole par excellence de Genève, depuis 1891. Il propulse 500 litres d'eau par seconde à 140 mètres de haut, à une vitesse de 200 km/h.

Au premier plan, le lac Léman. Au deuxième plan, le pont du Mont-Blanc, orné des drapeaux des cantons suisses. Au troisième plan, le centre-ville avec ses grands magasins et ses nombreuses horlogeries. Au quatrième plan, la veille ville, dominée par la cathédrale Saint-Pierre. Au cinquième plan, le Salève. Au sixième plan, le ciel qui obéissait aux besoins du tournage, comme si tout Genève n'était qu'un studio géant.

Voici la caméra employée pour l'ensemble du tournage (voir Questions-réponses) et par le moine Dhamma Sāmi. Comme le film est en format 2.35:1 (comme au cinéma) et que celui-ci n'existe pas sur le support mini DV, un cache en papier cartonné a été installé sur l'écran de contrôle afin de permettre un cadrage correct.

 

Et nous voilà dans le film…

Adrien Soccio dans la peau de Léo, marchant d'un pas (trop) sûr, en plein cœur de la ville, dans la rue de la Croix d'Or.

Suivons-le…

 

 

 

 

 

 

 

 

…des yeux seulement, car ceux qui ont vu le film savent qu'il a des comportements qu'il vaut mieux ne pas imiter.

Et soudain, le rythme s'accélère, puis se calme par moments, à l'inverse de celui du tournage, qui lui, n'a pas cessé d'être intense.

La scène de la discothèque est celle dont les conditions de tournage furent les plus difficiles.

Beaucoup trop de monde : cadrage périlleux en raison des bousculades incessantes et prise de recul impossible.

Beaucoup trop de chaleur : les vêtements trempés de sueur, danger pour le matériel, impossibilité d'allumer trop longtemps notre projecteur.

Beaucoup trop de fumée : L'acteur comme le cadreur sont particulièrement sensibles à la fumée du tabac, l'épreuve fut rude.

Les propriétaires des lieux nous ont gentiment offert de tourner pendant une heure de fermeture, mais il est difficile de trouver suffisamment de figurants, et le fait de filmer lors d'une vraie soirée nous assure plus d'authenticité.

En raison des difficultés rencontrées, cette scène a dû être très écourtée.

Michel Chevallier dans sa cuisine, et dans son propre rôle.

Grâce à une bonne préparation et à une chance certaine, la première prise fut la bonne, pour le plan-séquence de 1mn40s qui couvre toute la scène de la cuisine, où l'on voit intervenir Léo (Adrien Soccio), le chef de cuisine (Michel Chevallier) et la serveuse (Didile Departe).

Le chat (Sardine), très apprécié des acteurs (ici Adrien et Élodie). Il vit chez Constanze et Didier (que nous retrouvons dans le rôle de l'agent de sécurité).

Adrien Soccio et Élodie Cinquanta, qui endossent les rôles de Léo et de Caroline.

En pleine répétition de leurs dialogues.

En plein repas, juste après la scène du petit-déjeuner, une scène qui ouvre fortement l'appétit, surtout après plusieurs heures de tournage non-stop avec des plans maintes fois rejoués.

Caroline (Élodie) dans la boutique. Toutes les scènes de la boutique furent tournées au premier étage, attenant à une petite terrasse qui passait bien pour être la rue.

Matériel réduit au strict minimum. Lorsque nous sortions pour faire quelques plans simples, ou que nous souhaitions être discrets, nous ne prenions ni le trépied, ni la perche (ou plutôt le bâton que nous appelions ainsi), ni le grand casque, ni la rallonge du micro, mais seulement :

Caméra (pour enregistrer l'image)
Micro (pour enregistrer le son)
Grand angle (pour élargir le champ de vision)
Batterie de rechange (pour utiliser la caméra 3 heures de plus)
Cassette supplémentaire (pour filmer une heure de plus)
Petit casque (pour vérifier que le son est correctement enregistré)
Tissu nettoyant (pour l'objectif)
Sac en plastique tout simple (pour ranger le tout dedans)

Léo et Caroline sur la terrasse du café.

 

Les pauvres acteurs (surtout Élodie) étaient saisis par le froid pendant les heures passées assis à répéter et dire et redire leurs répliques. Nous étions en août avec un ciel bien bleu, mais le petit vent matinal qui se glissait dans cette ruelle à l'ombre était traitre.

 

Collecte de feuilles mortes.

Comme les feuilles mortes n'abondent pas en août, il nous a fallu en ramasser quelques sacs pour que Léo, une fois balayeur, ne balaie pas dans le vide…

 

 


    

Léo trouve que Caroline a un peu trop d'attachement pour lui…

Simon Favre et Adrien Soccio, parés à jouer les balayeurs de la commune Alex et Léo. Les tenues nous ont gracieusement été prêtées par les services de la voirie de Genève.

Après le tournage de la scène, il faut balayer pour de bon toute la zone que nous avions couverte de feuilles mortes pour les besoins du film.

Voici la feuille qui tombe de l'arbre dans le film et qui a servi pour l'affiche du film.

Photographie utilisée pour l'affiche du film. Elle a subi une modification des tons (couleurs automnales), de la saturation (plus forte) et de la luminosité (moins intense), ainsi qu'un floutage. Sans oublier un recadrage (suppression de l'essentiel de la partie droite et d'une partie du tronc) et de l'ajout de la feuille, elle-même distordue, pivotée, colorée et tachetée de quelques zones d'ombre pour un effet de relief.

Si le jet d'eau est le symbole de Genève, la Shwedagon est sans doute celui de la Birmanie. Premier objet de vénération du pays, ce reliquaire haut d'une centaine de mètres dominant la principale ville birmane est le plus imposant de la planète. Il est entièrement recouvert d'or fin et est âgé d'environ 2500 ans.

 

 

 

Nous sommes arrivés en Birmanie le 1er octobre 2007, pendant les manifestations sévè- rement réprimées. De ce fait, nous avons dû attendre la fin du mois afin de pouvoir tourner les scènes nécessitant de l'être à Yangon. Comme l'acteur principal a dû être rasé entre temps, il n'a pas pu apparaître sur ces plans. C'est pourquoi nous voyons seulement "ce qu'il voit".

    

En raison d'un grand vent, nous avons perdu des heures sur la scène du restaurant au bord de l'étang. À cause de cela, la nuit tombe pratiquement d'un plan sur l'autre. Comme le vent ne s'est toutefois pas totalement calmé, il a fallu rallumer les bougies de nombreuses fois. Pour l'anectode, on voit un instant les bougies éteintes, qui sont rallumées comme par magie dès le plan suivant. Difficile de penser à tout, surtout lorsqu'il faut se concentrer à la fois sur le cadrage, la prise de son, l'éclairage, le jeu des acteurs, etc.

Au terme de cette journée de tournage qui a duré nettement plus tard que prévu, épuisés et affamés, les participants se sont rués sur les plats ayant servi pour la séquence.

Voici l'un des rares plans qui, bien que filmé, n'a pas été integré dans le film. Léo était censé imaginer se faire dévorer par un crocodile, mais durant le montage, le rendu a été estimé insatisfaisant. De plus, cette courte scène n'est pas du tout essentielle à l'histoire.

Désolé pour l'actrice Ei Ei Phyo Lwin (Cf. Phyu Phyu), qui s'est donné tant de mal en se mouillant habillée et bravant son courage, car elle marche au bord sur une planche étroite au bord d'une rivière profonde …et elle ne sait pas nager !

Toutes ces nonnes ont eu la gentillesse de se déplacer spécialement pour une scène, et d'attendre debout au soleil pendant près d'une demi-heure, sans mot dire (sans maudire).

Tournage difficile sous quelques gouttes de pluie (qu'on n'aperçoit pas dans le film), au sein de la fameuse Université Nationale de Pali de Mandalé.

Montrant le Palais Royal de Mandalé, cette photographie a été employée pour un fond…

  

  

Maquillage, habillage et tournage d'une scène où Adrien incarne le Prince Siddhattha, le temps d'une séquence.

La scène qu'Adrien a préféré jouer…

Shwe Htwe Yadanā et Ei Ei Phyo Lwin, les deux principales actrices birmanes du film, sœurs dans leur rôle.

Couvert de boue, Adrien n'a plus qu'à fermer les yeux pour le tournage de la scène où le futur Bouddha s'adonne à l'ascétisme sévère. Ce dernier ne s'enduisait pas de boue ; si nous en avons utilisé, c'est pour donner l'impression d'une peau brutalisée par le soleil et maltraitée par une austérité extrême. Nous n'avons hélas pas eu le temps d'attendre que la boue sèche, ce qui aurait probablement offert un meilleur rendu.

 

Sous les coups de tondeuse, Adrien retrouve le sourire. D'ordinaire habitué à garder les cheveux très courts, il a été contraint de se les laisser pousser (trop longs selon lui) pour les besoins du film.

S'il devient moine dans le film, il reçoit néanmoins les dix préceptes de novice pour de bon, qu'il gardera ensuite. Désormais, Adrien a pris le nom de Neyya, le même nom qui aura servi pour son rôle.

 

 

 

Dans le jardin botanique de Pyin Oo Lwin, avec la Reine Khemā…

   

Aux yeux des Birmans, cette jeune fille a un physique tout à fait banal. Tous les goûts sont dans la nature…

La couronne n'a finalement pas été utilisée dans la scène, car j'ai réalisé que tout le monde se découvre (y compris les rois) lorsqu'on assiste à l'enseignement d'un moine, à plus forte raison lorsqu'il s'agit de Bouddha, qu'elle est alors censée éventer.

 

Le village In Tein, aux abords du lac Inlé.

La procession annuelle de Phaung Daw Oo, où des statuettes sont baladées sur le lac Inlé, suivies de nombreuses longues embarcations remplies d'hommes en tenue traditionnelle du Shan …qui rament debout à l'aide des pieds ! Rien à voir avec notre film, mais nous passions par là pour nous rendre sur le lieu d'un tournage.

   

Le village Nyaung O, dans la région de Kalau, dans et autour duquel furent tournées les dernières séquences du film.

Au sommet de la colline, le dernier monastère dans lequel se rend Neyya…

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